Perlimpinpin
Une adresse bistrotière totalement axée sur les tartares.
Totalement réaménagé le quartier des Batignolles est un coin très prisé et bourgeois qui attire beaucoup les professions juridiques, la nouvelle cité judiciaire de Paris étant proche.
Donnant sur les voies ferrées menant à la gare St Lazare, la rue de Rome n’est pas très commerçante hormis quelques luthiers et réparateurs de motos. Ouvert sur l’ex petit train de ceinture, Perlimpinpin est un long bar à l’ancienne avec une dizaine de tabourets hauts et autour du bar ont été installées quelques tables plus cosy avec fauteuils velours.
Ce restaurant se base sur le concept du tartare. Voilà une idée vraiment sympa et assez inédite ; néanmoins cela n’est pas un concept pour une clientèle vegane ou crudivore.
En effet qui dit tartare dit poisson ou viande préparés certes crus mais potentiellement passés à la poêle en un rapide aller et retour. L’intérêt et l’amusement résident aussi ici dans la liberté de composer son propre tartare en choisissant la base (thon saumon, poisson blanc, bœuf, veau, quinoa, boulghour), les divers styles de sauce (pas moins de 12 du tropical à l’italien en passant par le grec, le niçois, etc…), les extras possibles type foie gras, burrata, avocat, œuf de truite, parmesan, chorizo ect…. Et les accompagnements de frites, salades, pickles de concombre. L’ensemble cuisine est orchestré par Mickaël Bokobza qui a auparavant travaillé au Freddie’s, à La Ménagerie de Verre et entend œuvrer ici comme un maître ès sushis.
Pour ma part plutôt que de choisir un tartare spécifique, j’ai opté pour le méga plateau (49 € pour 2 personnes) où une dizaine de tartares parmi les emblématiques de la carte.
Des petits pots de 40 g chacun pour du veau italien (veau assaisonné de tomates confites, parmesan, échalotes, huile d’olive, câpres), de saumon poke (sauce soja, huile de noisette, olive, échalotes), du boeuf croustillant à l’aïoli truffé, chorizo, pommes paille, persil, tabasco. A prendre avec votre tartare les frites que je vous conseille vivement : cuites dans de la graisse de canard, elles sont coupées manuellement (comme les tartares d’ailleurs) et sont ultra légères, ne vous restant pas sur l’estomac toute la journée (5 €).
Si vous avez encore une petite faim, des petites douceurs peuvent conclure votre repas.
Pour étancher votre soif partez en blanc sur le Macon-Peronne Domaine du Mont-Epin 2017 à 33 € ; en rouge sur le Chinon Les Galets du Château de la Bonnelière 2018 à 32 € la bouteille. Les deux conviennent parfaitement à ces viandes et poissons crus.
Perlimpinpin
121 rue de Rome
75 017 Paris
01 80 50 31 26
Du mardi au samedi midi et soir