Le Vendée Globe de Denis Weynbergh

Denis Weynbergh est le seul concurrent belge à participer à cette course mythique qu’est le Vendée Globe.

C’était par un temps de demoiselle qu’a été donné, dimanche, le départ aux 40 skippers sélectionnés pour le Vendée Globe. Depuis ils ont touché du vent et connaissent la joie de voir leurs voiles bien pleines.


A bord de d’Ieteren Denis Wyenbergh savoure la joie de cette descente du chenal des Sables d’Olonne avant de partir pour le grand large

Parmi ces coureurs solitaires avides de grand large et de surfs ébouriffants sur les quatre océans de la planète, Denis Weynbergh originaire de Louvain La Neuve.

Le départ de la course par petit temps brumeux

Il fait partie des 14 bizuths dans cette aventure. Sa participation n’aura pas été un long fleuve tranquille, comme c’est le cas de beaucoup de ses concurrents. Il s’était fixé cet objectif dès 2018, confiant dans la possibilité d’être au départ de l’édition précédente en 2020, grâce à son acquisition d’un Imoca, monocoque de 60 pieds (18,25 m). Ce bateau a déjà fait le Vendée en 2016 -17 avec le Hongrois Nandor Fa. La réalité de cette entreprise hors norme qui est de monter un projet pour cette course mythique en solitaire autour du monde l’a rattrapé. C’est grâce à sa rencontre avec d’Ieteren group, une entreprise familiale belge très dynamique et soucieuse d’encourager l’esprit entrepreneurial, que ce « touche à tout », moniteur de voile, entrepreneur, journaliste et skipper professionnel, a pu, dimanche matin, « savourer cette joie de traverser le chenal des Sables d’Olonne et de voir ces milliers de gens si encourageants. C’était énorme » selon les mots de l’intéressé.

Le skipper belge sur les pontons au pied du trophée du Vendee Globe, juste avant le départ

Avant d’en arriver à cette consécration qui doit transporter ceux qui la vivent, Denis a fait ses classes au cours des dernières années, dans la course au large de haut niveau. Deux transats Jacques Vabre en 2021 et 2023, (traversée de l’Atlantique en double), la Vendée arctique en 2022, une solitaire qu’il a dû abandonner sur casse matérielle au sud de l’Islande et cette année The Transat CIC et le retour la New-York-Vendée, qualificatives pour le tour du monde. En renouant avec ses premières amours lorsqu’en 2001, à 24 ans, il avait participé à la mini transat (une course transatlantique aux latitudes tropicales à bord de monocoque de 6,5 m) Denis espère être le premier coureur belge à boucler un tour du monde en solitaire, sans escale et sans assistance.

A bord d’Ieteren Group

Texte de Patricia- M. Colmant

Denis Weynbergh à bord de son Imoca 60 pieds préparé pour le Vendee Globe

Un autre article sur Le Vendée Globe par la même journaliste relatif à tous les autres concurrents

Vendée Globe : 40 skippers à l’assaut de la planète bleue

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