La Ferrandaise
Jouxtant les jardins du Luxembourg et le quartier latin, La Ferrandaise propose une sympathique cuisine bistrotière.
Retour aux assiettes traditionnelles, come-back des plats canaille…. La tendance est à la bistronomie et cela n’est pas Pierrick. Auteur de plusieurs livres sur les bistrots et grand défenseur de la classique cuisine des estaminets qui me dira le contraire.
Qui dit bistrot dit souvent Auvergne. En effet la majeure partie des restaurants parisiens étaient auparavant tenue par des auvergnats.
La Ferrandaise (nom d’une race bovine du Puy-de-Dôme qui a failli disparaître) est l’archétype du bistrot : des plats mijotés plusieurs heures, des vins de terroir, différentes salles pour différentes occasions dont une cave voûtée remontant au 17 ème siècle.
En entrée on hésite entre la terrine maison et sa confiture d’oignons au Xérès ou le pressé de queue de bœuf (13 €).
Comme la viande est reine dans cet établissement, le plat principal sera une blanquette de veau riz pilaf ou des ris de veau aux morilles écrasé de topinambours ou la tête de veau sauce chef (env. 25 €). Bien sûr des côtes boeuf ou de veau sont des incontournables de la carte mais je vous conseille les préparations mijotées qui sont tendres et fondants à souhait.
Un peu de déception avec la profiterole sauce chocolat et le moelleux (le chocolat était comme trop cuit) ; J’aurais dû être plus raisonnable et prendre la tatin choisie par la table voisine : elle avait l’air délicieuse ! Voilà ce qui arrive quand on est accroc au dieu cacao !! Comptez 11 € pour le dessert.
Bravo aux vins du mois proposés au verre à des prix très honnêtes : un Saumur Champigny 2022 à 8 €, un Côtes du Rhône bio 2021 à 10 € et un Côtes de Blaye 2019 à 8 €.
8 rue de Vaugirard
75 006 Paris
01 43 26 36 36
en ouverture d’article le visuel du ris de veau aux morilles et purée de topinambours