La Fashion Week par Valeriya, La Métamorphose et Stefan Djokovich

Fashion week d’automne haute couture est lancée : quelques défilés qui m’ont séduite : Valeriya, La Métamorphose, Stefan Djokovich et des robes de rêve !!

Valeriya ou d’aristocratiques noirs et blancs

On pourrait presque dire « la mariée était en noir » avec cette créatrice qui signe une collection totalement noire et blanche pour des pièces très royales et XVII ème siècle avec juste une pointe de modernisme et de XXI ème siècle.

Il y a comme du Chanel d’antan avec beaucoup de tweed damiers noirs et blancs dans les tenues.

Les pas sont amples dans le déploiement de grandes capes avec capuches ou de capes augmentées d’une ½ cape.

L’asymétries des pantalons, des jupes, des robes dessinent un équilibre entre autrefois et aujourd’hui. Largement fendues, certaines pièces sont attachées par un seul côté à une des chevilles.

harmonie de noir et de blanc pour Valeriya

Boutons pression et fermetures zips flirtent avec l’héraldique en reprenant le logo de la maison qui est une couronne.

Valeriya signe ici son futur antérieur !

 

La Métamorphose ou une collection inspirée des océans

Pour les deux créatrices de cette marque La Métamorphose qui vient d’ouvrir sa première boutique au 237 Bd St Germain, notre vie est comme l’océan, ses flux et reflux ; l’alpha et l’oméga, le début et la fin inlassablement.

Quand les océans dévoilent leurs bleus ..

La Métamorphose rend un vibrant hommage aux eaux de l’océan avec quelques 25 modèles qui oscillent entre un bleu intense, celui des profondeurs abyssales, et des bleus ciel, ceux des mers du sud.

La mousseline des robes, des vestes et des tailleurs-pantalons virevolte comme autant de vagues qui viennent s’écraser sur la plage ou les rochers.

Sur certains corsets des broderies de perles comme les gouttes d’eau qui s’échappent du ressac.

Stephan Djokovich les sublime

Et la dernière robe par sa blancheur scintillante est comme l’éclaboussure d’une vague qui se brise avant de se déverser.

 

Stefan Djokovich ou les rouges-orangés de l’oiseau de feu

L’or scintillant, le rouge flamboyant, l’orangé d’un soleil couchant, le fuchsia d’une brassée de fleurs éponymes : Stefan Djokovich est toutes ces couleurs à la fois dans un immense élan de gaité.

Ce créateur s’est en effet inspiré de cet oiseau mythique et surtout de la puissance des couleurs qu’il dégage.

Orange, rouge, rose et noire : les couleurs de Djokovich

Des broderies particulièrement riches, nombreuses et élaborées sont posées sur des robes aux tissus soit fluides soit plus solides. La fluidité de mousselines est comme l’embrasement brutal d’un bûcher ; les tissus plus solides révèlent la force bien ancrée de l’animal. Bien sûr le noir révèle la profondeur de la nuit en opposition aux rouges et aux orange des flammes.

Avec Stefan Djokovich se matérialise la symbolique de la légende de l’oiseau de feu.

Je vous joins aussi quelques personnalités invitées par Dior, habillées par la marque pour le ‘at the Dior spa cruise dinner’ avec N Vodianova, N Portman et N Tereszkiewicz.

Les célébrités de Dior

En ouverture des robes de Lena Erziak

 

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