Kaffeehaus
Kaffeehaus est l’adresse gourmande pour les addicts à la cuisine allemande. Test sur place.
Rue Poncelet, Kaffeehaus est une institution au même titre que la Maison Pou, charcuterie de la proche avenue des Ternes. Si Kaffeehaus draine Allemands, Autrichiens et nostalgiques de la gastronomie d’Outre-Rhin ; elle a aussi trouvé sa clientèle auprès des becs sucrés russes accoutumés à venir à l’église orthodoxe de la rue Daru.
J’ai donc poussé la porte de cet établissement, imaginant me trouver soit dans un café démodé à la viennoise, soit dans une brasserie à la munichoise. Rien de tout cela : l’atmosphère n’est pas non plus celle d’un chalet en bois avec peintures murales et personnel en dirndl ! Au 1 er étage la salle a été ré-aménagée de manière lumineuse et contemporaine avec quelques touches de bois dans les tables en un design un peu nordique. Et pourtant, à voir l’alléchante vitrine de gâteau avec Bretzel, Forêt Noire, Strudel, Sacher Torte, Babkas les samedis .… ; on s’imagine bien être dans une pâtisserie germanique.
En effet, Ralf Edeler a ouvert il y a 11 ans déjà ce Kaffeehaus qui, d’un temple de la pâtisserie allemande, est devenu un restaurant – salon de thé de spécialités de l’Est. C’est chez les plus grands que Ralf Edeler a fait ses classes : en Allemagne (Heinemann), en Angleterre (les Frères Roux, Harrod’s), en Belgique (Witamer), en France (Fauchon) avant de rester 13 ans chef pâtissier pour la maison Potel & Chabot.
A la courte carte du restaurant, la possibilité d’un trio de pirojkis accompagné de salades (12, 50 €), de choucroute avec des saucisses de différentes régions (18 €), de saucisses pommes grenaille (18 €), de
koulibiac et son riz parfumé à l’aneth et aux carottes (18 €). Les proportions sont généreuses et assez riches, néanmoins gardez de la place pour le sucré qui ici tient le haut du pavé.
Une Forêt Noire très aérienne, un moka, un gâteau noisette délicieux nommé l’Ecureuil du nom d’un ancien établissement tenu par le chef, des cakes appétissants et tous les biscuits secs dont les Allemands sont friands : Buttergebäck, Mandelsplitter, Nussecken, Florentins, Mohnbeugel…. On ne peut que craquer devant ces douceurs et si vous y allez tôt le matin une odeur de beurre, de sucre et de noisettes peut encore flotter dans la boutique ; toutes les pâtisseries étant faites sur place.
Accompagnez votre repas, déjeuner ou pause goûter, d’une des 5 bières allemandes proposées : Weihenstephaner, Augustiner, Früh, Franziskaner, Spaten à 6, 50 €.
Des plats, des desserts à consommer sur place ou à emporter afin de recréer, culinairement parlant, l’atmosphère propre à Berlin, à Vienne et à St Moscou.
11 rue Poncelet
75 017 Paris
01 42 67 07 19
Ouvert du mardi au samedi pour le restaurant et le dimanche pour la boutique