Il n’y a de madeleine qu’à Commercy

Histoire de la délicate et incontournable madeleine de la ville de Commercy et process chez les Zins, fabrique artisanale familiale.

Le nom de Commercy évoque pour vous la douceur mondialement connue qu’est la Madeleine !

A défaut laissez-moi vous conter son histoire, sa fabrication dans l’unique fabrique artisanale de la ville, La Boîte à Madeleines.

Un nom prénom

La madeleine aurait été créée en 1755 à l’époque du roi Stanislas de Pologne. Dans son château de Commercy, il y recevait Voltaire et Madame de Châtelet. A cette occasion, le roi demanda à sa cuisinière, Madeleine, de confectionner un gâteau inédit. Elle élabora donc des gâteaux moulés dans des coquilles St Jacques, d’où leur forme. Ils furent très appréciés par les convives. Et le roi Stanislas de Pologne de décider de les nommer Madeleine, en hommage à celle qui les avaient créés.

Certains ingrédients dont les proportions sont tenues secrètes

L’ancienne boîte oblongue de madeleines

 

Plus tard, au XIX ème siècle, le train Paris-Strasbourg s’arrêtait en gare de Commercy afin de recharger en eau sa locomotive. La coutume fut vite prise par les femmes de la ville de vendre sur le quai le petit gâteau.

Au XX ème siècle un régiment d’artillerie contribua aussi à la renommée nationale et internationale du gâteau, les militaires ramenant chez eux des madeleines.

Une seule maison encore artisanale sur Commercy

Emblématique de la ville meusienne, la madeleine repose sur des ingrédients très simples : beurre, œufs, farine, sucre, sel, citron. Les artisans n’ajoutent bien sûr ni arôme ni colorant.

Implantée dans la région depuis les années 50, la famille Zins perpétue la tradition de la fabrication de la madeleine en ayant toujours conservé une recette ancestrale.

Depuis 2002 les frères Stéphane et Thierry Zins ont repris l’entreprise familiale.

10 000 grosses madeleines (17 000 en juillet & août), 20 à 25 000 petites madeleines sortent chaque jour des fours.

Nature, aux pépites de chocolat ou d’orange, à la mirabelle ; le produit séduit car il se garde ‘frais’ au-delà d’un mois même non emballé.

Un process facile mais minutieux

Sur place il est intéressant de voir le procédé de fabrication assez automatisé avec le pétrissage des ingrédients, le remplissage des petits moules, la cuisson puis l’emballage quasi manuel.

Le remplissage automatique des moules avec la pâte malaxée

Refroidissement dans des cagettes en plastique

Le chariot est prêt à être enfourné

 

Pas moins de 7 personnes oeuvrent au quotidien pour cette fabrication.

C’est la cuisson qui attire l’émerveillement des visiteurs : 5 mn dans un grand four à 290 ° pour les petites pièces et 11 mn pour les grosses. En effet, la « boudotte » en parler meusien est le nombril, la bosse de la madeleine et comme la cuisson est rapide, on voit la pâte enfler et s’arrondir comme une femme enceinte.

Visite sans réservation (pas de fabrication le lundi)

Le tri avant de monter à l’emballage

Mise en sachet manuelle

Emballage sous flow pack

 

La Boîte à Madeleines

ZAE La Louvière

55 200 Commercy

03 29 91 40 86

www.lameuse.fr

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