Films : ‘Reste un peu ‘ et ‘Tempête’

Reste un peu et Tempête : 2 films à voir en famille pendant ces fêtes. Un réel espoir jaillit de ces toiles : Reste un peu et Tempête…

Gag le converti au catholicisme

 Roi incontesté du one-man-show français de 2005 à 2012, Gad Elmaleh avait disparu de nos scènes et nos écrans depuis une dizaine d’années.

La raison en est sa conversion au catholicisme et le culte qu’il voue maintenant à la Vierge Marie qui s’est révélée à lui.

 Un courage hors du commun

Les films mystico-religieux ont peu la cote et foi sur notre planète : c’est donc une réelle envie de transmission, de témoignage que nous offre ici l’artiste. On aurait pu penser à un drame moralisateur, à une bouffonnerie type ‘qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu ? ‘

Pas du tout ! Gad Elmaleh adopte un ton léger, un peu humoristique ; révélant avec pudeur une belle crise existentielle de sa vie. Devenir catholique à la cinquantaine alors qu’on est issu d’une famille juive séfarade et traditionaliste : quelle idée saugrenue !!

De passage chez ses parents, Gad ne sait pas comment prévenir ses parents de cette belle mais gênante foi dans son milieu ultra juif. Et de multiples quiproquos de suivre ….

Le film est sincèrement touchant et un réel exploit, car l’acteur y fait jouer dans leurs propres rôles ses parents, Régine et David Elmaleh.

Le spectateur ne peut sortir indemne de ce film qui prend aux tripes par la démarche qu’il laisse entrevoir, le style naturel et la franchise de Gad Elmaleh qui se met ici à nu devant nous.

Si Gad convertissait quelques personnes, faisait en sorte que son amour pour la Vierge Marie se communique à d’autres ; il aura réussi encore plus encore que ce film lui-même.

On le lui souhaite et assurément il va faire des adeptes.

« Reste un peu » de Gad Elmaleh

 Le courage d’une handicapée dans le monde des courses

 Il y a bien sûr quelques invraisemblances dans ce film mais tellement d’amour, de courage et de volonté humaine de se surpasser qu’on ne peut qu’admirer l’histoire et ses héros. A cette aventure inouïe se joignent de superbes photos de courses de trot de chevaux, de camarguais galopant dans l’eau la crinière au vent.

Un jeune couple est en charge d’un haras normand sponsorisé par un investisseur américain plus soucieux de gagner du fric que de s’intéresser aux chevaux. Un soir d’orage, la fillette du couple est renversée et le destin bascule dans l’horreur du fauteuil roulant et des jambes inertes.

 L’histoire pleine d’espoir d’une reconstruction

Après révolte et incompréhension, la fillette aidée par sa mère se prend en main par seul amour des chevaux pour au final terminer victorieuse d’une course mythique de trot.

L’issue est improbable mais la vitesse, la beauté et le suspens des courses émeut, émerveille le spectateur qu’il soit cavalier ou non.

Un grand bravo aux acteurs : Mélanie Laurent, la mère, Pio Marmaï, le père, Hugo Becker, le garçon d’écurie un peu bébête, la fillette handicapée, Carmen Kassovitz.

Sans le regard bleu acier du beau Robert Redford, il ya quelque chose du film ‘L’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux’ dans cette aventure ‘Tempête’.

 

« Tempête » de Christian Duguay

 

Il faut aussi, je pense, aller voir Godland de Hlynur Palmason, un film que les critiques saluent de ‘d’une beauté époustouflante’ sur le voyage pionnier d’un prêtre danois qui par évangéliser l’Islande à la fin du XIX ème siècle.

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