Douceur angevine au Château de L’ Epinay
Proche d’Angers, le château de L’Epinay est un manoir pour profiter pleinement de la douceur angevine et savourer un certain bien-être campagnard.
Le déconfinement est bien autorisé et l’autorisation de circuler au delà de 100 kms de son domicile validée. Comme de nombreux parisiens je n’avais qu’une envie : m’évader de la capitale pour quelques heures de détente au vert. Mes pas ont donc choisi l’Anjou pour première échappée, sa douceur étant légendaire.
Une adresse proche du château de Serrant qu’on peut visiter
Classé zone verte, le département avait pu autoriser divers établissements (hôtels et / ou restaurants) à ré-ouvrir avant le reste du pays. A une vingtaine de minutes d’Angers, j’avais donc sélectionné le Château de l’Epinay, une demeure ancestrale encore tenue par une famille (dans ces lieux là l’atmosphère, l’accueil, la gentillesse sont tous autres que dans un hôtel classique).
Serrant, le plus princier des châteaux d’Anjou
J’ai profité de ce week-end de repos pour visiter néanmoins un autre château de la Loire, celui de Serrant, actuelle propriété d’un prince de Mérode. Il figure parmi les 4 châteaux encore privés et habités de la Loire avec Le Lude, Montgeoffroy et Plessis-Bourré. Tous les 4 sont monumentales et relatent plusieurs siècles d’histoire et de patrimoine, même si leurs univers sont différents.
Cour carrée et parterres de buis la nuit au château de L’Epinay
Une propriété à cheval sur plusieurs époques dans son architecture
Moins impressionnant par son envergure mais toutefois intéressant par ses pluri-architectures, le château de L’Epinay vous entraine par son histoire sur plusieurs siècles. Fondations remontant au XIII ème siècle, vestiges d’une forteresse médiévale avec son chemin de ronde, tour carrée du XV ème et logement seigneurial associant le noir schiste et le clair tuffeau de la région, colombier et dôme à lanternon (comme au château de Serrant), façade XIX ème siècle s’inspirant du style Renaissance par ses fenêtres à meneaux surmontées de lucarnes et par ses gargouilles.
Le colombier et son lanternon
A l’intérieur, de belles tommettes anciennes, des escaliers en bois lustré par le temps vous conduisent à quelques 23 chambres et suites, toutes refaites, décorées dans des teintes beige, parme, pourpre, bleu roi. En aucun cas L’Epinay ne flirte avec la toile de Jouy ou le chintz un tantinet démodé aujourd’hui ; et chaque chambre d’avoir son style, sa décoration !
Une chambre
Une salle de bain
Une offre nature, bio, éco-responsable dans l’ère du temps
Arboré le parc invite à la promenade : des tonnelles croulant sous les roses parfumées, un potager en permaculture, des rangées de lavande près du tennis, une piscine naturelle, un chemin en herbe le long de la rivière et du champ où paissent chevaux et âne. En charge de la gestion du domaine, Athéna a le souhait et la volonté de favoriser la sensation bien-être du lieu, les paris ‘zéro déchet’ et ‘nourriture locale et bio’, les démarches éco-responsables, les offres spa, ressourcement par le yoga, la sophrologie, ect…. Dans le calme environnant, tout y amène naturellement et déjà à l’ombre des grands feuillus bicentenaires les hamacs vous tendent les bras pour une petite sieste salvatrice.
La piscine naturelle et la vue sur le château
Quelques brassées près des roseaux dans la piscine naturelle qui se confond dans le paysage, un soin signature dans une salle voûtée du spa et vous vous sentirez rasséréné (e), revigoré (e) par ces moments de ‘bon temps’.
Un restaurant franco-italien
Burratina et aubergines confites
Dorade en croûte de pistache
Le soir pour dîner, pas besoin de sortir et de reprendre sa voiture pour chercher un restaurant : la charmante salle aux pierres apparentes de l’orangerie vous attend avec une cuisine bistrotière de saison préparée par un chef franco-italien. Originaire de San Remo, il met à l’honneur les pâtes de son pays relevées de gorgonzola, de parmesan ou de truffe ; les tomates et burratinas avec aubergines confites. Mais autour d’une vingtaine d’euros, le plat principal peut aussi être une dorade grillée sous une croûte de pistache ou une belle pièce de bœuf et des frites maison.
Les beaux jours et le mois de juin privilégient les desserts aux fraises avec soupe ou millefeuille aux fraises (env. 8 €). Un repas simple mais de bon aloi autour de quelques 40 euros que vous accompagnerez de vins locaux, en particulier un Savennières, Domaine du Closel, La Jalousie 2016 à 10 € le verre et 45 € la bouteille.
Massage possible au spa
Château de L’Epinay
49 170 Saint Georges sur Loire
02 41 39 87 05
Chambre dès 119 €
Cet hôtel fait partie de la chaîne Hôtels & Préférence
