CroisiEurope en route sur le Rhin romantique (N° 2)

Suite de la croisière Strasbourg-Amsterdam avec CroisiEurope à la découverte du Rhin romantique.

Après quelques explications dans l’article précédent sur le bateau, voici les visites de ‘ma’ croisière.

Strasbourg sur l’Ill

Avant de partir pour quelques 700 kms de navigation qui mèneront jusqu’à Amsterdam, visite nocturne de Strasbourg à bord d’un bateau-mouche. Plus de 2 heures sur l’Ill à admirer les quartiers en passant sous quelques 30 ponts et 2 écluses. En effet, c’est tout un parcours à travers les siècles, les époques architecturales qui mènent de la cité médiévale et ses maisons à pans de bois au poumon vert qu’est le Robertsau sans oublier le classicisme du palais Rohan, les bastions Vauban, la majestueuse lourdeur des constructions de l’époque impériale ou le quartier allemand, le quartier européen, la cité portuaire et industrielle du XXI ème siècle.

Bateau-mouche à Strasbourg

Bien sûr vous pourrez admirer les maisons à colombages de bois du célèbre et iconique quartier de La Petite France. Vous êtes charmé (e) par ce nom ? Détrompez-vous : l’origine du nom vient du retour des troupes du roi Charles VII. Après le siège de Naples au 16 ème siècle, elles ramenèrent avec elles une nouvelle maladie, à savoir la syphilis très vite appelée le « mal français ». Un hôpital avait été installé près du quai et en 1795 le quartier prit le nom de « La Petite France ».

Le romantisme est déjà omniprésent et les élégants cygnes sur la rivière attestent des innombrables « amoureux qui s’bécotent sur les bancs publics » selon les termes de Georges Brassens.

Entre vignes et musique à Rüdesheim

Façade du Siegfrieds Mecanisches Musikkabinett de Rüdesheim

La première halte a lieu à Rüdesheim am Rhein, la commune emblématique du riesling. A pertes de vue et sur les collines des deux côtés du fleuve, des vignobles pour produire de bons vins blancs.

Une dégustation s’impose au pays du Riesling : chez Adolf Störzel

Rien à voir ici avec certains vignobles français : on est en présence de toutes petites parcelles, parfois quatre rangées seulement de pieds de vigne travaillées par des ‘vignerons de loisir’ pour leur consommation personnelle. Visité pour une dégustation, le caveau d’Adolf Störzel construit en partie sur un vieux bâti du XVI ème siècle est riche de 10 hectares ; ce qui en fait un très gros propriétaire-exploitant. Même après deux verres de vendanges tardives, se promener dans les vignes est superbe : admirez au loin l’abbaye Ste Hildegarde érigée dans un style néo-roman début XX ème siècle suite à un incendie ; alors que les premiers bâtiments remontaient au XII ème à l’époque de la sainte Hildegarde de Bingen.

Divers orgues de barbarie sont exposés

Dans cette cité de renom, ne manquez pas le musée des instruments de musique mécaniques, un bijou riche de 400 instruments patiemment collectionnés et restaurés par Siegfried Wendel pendant 50 années. Boîtes à musique, automates musiciens, piano-orchestrion-concert, phonolizst-violina, orgues de barbarie qui transportent par leurs mélodies lancinantes dans l’époque hélas révolue des fêtes foraines enfantines et des bals populaires d’antan. Quel que soit son âge, c’est toujours avec un peu de nostalgie qu’on entend et voit ces instruments marcher.

Quelques 400 instruments de musique mécanique

Forteresses haut perchées et rocher de la Loreleï

Le rocher de la Loreleï

Le second jour est peut-être l’apothéose de ce périple romantique : entre les vignes sur les rives gauche et droite du fleuve, les châteaux, forteresses, ruines médiévales se succèdent. Construits depuis l’ère romaine, ces châteaux ont eu de multiples fonctionnalités au cours des siècles : protection de leur seigneur propriétaire et de la population locale, passages douaniers, observation militaire en cas de conflit, supervision du trafic fluvial… En effet, ces édifices sont accrochés à des pitons rocheux et dominent largement de leur imposante stature le fleuve. Restaurées, ces forteresses sont pour la plupart d’entre elles ouvertes au public pour la visite, offrant ainsi un point de vue mémorable.

Au détour d’un méandre du Rhin apparaît dans la brume matinale le rocher de la Loreleï. Icône du romantisme, il se dresse à 132 mètres de haut, alors qu’à ses pieds le fleuve plus étroit et profond était fort dangereux pour les bateaux jusqu’au XIX ème siècle. Avant de franchir ce passage les bateliers sonnaient trois coups de cloche qui faisaient écho et étaient interprétés comme étant la voix des esprits. De nombreuses légendes se sont développées, dont la plus connue est celle d’une nymphe qui, par sa beauté et son chant, charmait le cœur des équipages. Les marins la regardaient, oubliaient les tourbillons du fleuve, brisaient leur bateau et sombraient dans le fleuve.

Heinrich Heine, Goethe, de nombreux musiciens jusqu’à Laurent Voulzy ont célébré, chanté la Loreleï et le MS Lafayette ne manquera pas d’égrainer quelques notes de la célèbre mélodie sur ses ponts.

L’ex folie des grandeurs de certains ….

Des forteresses accrochée à des pitons rocheux

Tout au long du parcours de belles maisons sur les rives

 

 

Non ensorcelé par l’enchanteresse, le bateau poursuit son trajet et défilent encore et encore les maisons colorées à colombages, les églises posées sur des pitons rocheux, les tours de péage, les forteresses qui dressent avec autorité leurs tours cannelées.

Même si les forteresses sont encore légion sur les rives futures du Rhin en remontant jusqu’à Cologne, puis Amsterdam ; c’est près de Coblence que la traditionnelle appellation de la navigation « Rhin romantique » s’achève.

Infos pratiques

03 88 76 21 97 et 0825 333 777 et www.croisieurope.com

Et pour mieux connaître la compagnie et le bateau

Vous connaissez CroisiEurope ?

 

 

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