Théâtre : Le Comble de la Vanité
Le Comble de la Vanité est une des belles surprises de la rentrée.
Voilà deux frères et une sœur que tout oppose et qui se retrouvent dans la maison de leur enfance, leur père venant de décéder.
Au milieu d’un mi soixantehuitard-mi bobo qui joue un instrument immonde et improbable et d’un homme avide d’argent et odieux jouent une belle-fille névrosée et pointilleuse sur la propreté et une mère visiblement atteinte d’Alzheimer (quand cela l’arrange peut-être !!).
Un curieux héritage laissé par le défunt les attend au grenier et à sa lecture tout vole en éclats. Les rebondissements s’enchaînent alors.
La pièce étonne par son titre qui joue sur le terme de ‘comble’ pour le grenier et de ‘vanité’ pour ramener l’humanoïde à sa condition de mortel voué à disparaitre.
La recherche de ses origines, les liens familiaux, la manipulation, les secrets de famille et les intrigues politiques se mêlent pour cacher ou dévoiler la vérité.
Intrigues autour d’un crâne
Les moments peuvent être douloureux quand les parents ne règlent pas de leur vivant leurs comptes, leurs histoires personnelles et les laissent à leurs enfants en précieux héritage !
La fin de la pièce est d’ailleurs plus qu’improbable et on peut réellement parler ici de coup de théâtre final.
A noter deux des acteurs pour leur jeu très rigolo et réussi : la vieille mère gâteuse interprétée par Virginie Pradal et la belle fille bafouée et réduite au néant de bonniche par son mari Julie Farenc.
Bravo à cette joyeuse et un peu macabre au final pièce de Valérie Fayolle qui du journalisme bascule ici dans le théâtre. Rire avec la mort fait du bien en ces temps difficiles !
Découverte du testament
Théâtre de la Pépinière
7 Rue Louis Le Grand
75 002 Paris
Du mardi au samedi à 19 h ou 21 h selon les jours, dimanche à 1
