Aquarela
Un film documentaire sur la beauté fascinante de l’eau et sa brutalité
Que d’eau, que d’eau : on est totalement submergé par ce film.
L’eau dans toute sa beauté, sa violence ‘viscérale’ aussi quand elle envahit et détruit tout sur son passage.
Il ne se passe pas grand-chose dans ce film et l’action est volontairement lente car l’humain n’est pas le personnage principal du film. Dame Nature, en particulier l’eau, est l’héroïne du documentaire. Néanmoins se crée un lien émotionnel très fort, car si l’humain compte peu, les icebergs séduisent par leur beauté bleutée virginale mais terrifient aussi quand ils s’écroulent et se transforment en vagues lourdes et dévastatrices.
Le lac Baïkal connu pour la pureté de son eau semble une route facile de communication entre les villages dispersés avant de se révéler être un piège mortel quand elle engloutit voiture et passagers lors d’un début de fonte des glaces.
Originaire de Saint Pétersbourg, cité de rêve certes mais néanmoins confrontée aux caprices de la Néva ; Victor Kossakovsky nous emmène dans des eaux calmes et meurtrières quelques moments plus tard. Le lac Baïkal est tout particulièrement superbement filmé avec ses blocs de glace qui se meuvent, ses icebergs impressionnants par leur vivacité. Puis on s’évade vers la chute du Salto Angel au Venezuela et on s’envole à Miami ravagée par les trombes d’eau de l’ouragan Irma.
Le film est grandiose et si vous aimez la nature à l’état sauvage et brut, vous ne serez pas déçu.
Aquarela, l’Odyssée de l’Eau
Un film de Victor Kossakovsky
Sortie le 5 février 2020 en salles
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