En Mayenne, le musée Robert Tatin

En Mayenne, l’extravagant musée Robert Tatin mérite votre visite.

Né à Laval Robert Tatin est vraiment un enfant du pays. Il est donc normal qu’il soit revenu passer les 20 dernières années, de 1962 à 1983 année de son décès, dans son fief mayennais pour retrouver ses racines natives, alors qu’il a bourlingué toute sa vie en Europe, en Afrique du Nord, à New York, au Brésil, en Argentine, au Paraguay, au Chili….

Un personnage admiré : le maître compagnon

Artistiquement parlant Tatin est vraiment un « touche à tout » qui s’est essayé à la peinture en bâtiment et à la peinture d’art, à la céramique, au dessin, à la « scultaille » comme il disait.

Passé la belle voûte d’arbres qui protège des feux brûlants du soleil, le musée s’ouvre sur l’allée des géants, une voie où de gigantesques personnages témoignent de l’admiration de Tatin pour les compagnons du devoir, pour ses amis, pour des artistes du Montmartre de l’époque : Gauguin, Rodin, Seurat, Toulouse-Lautrec, Jarry, Breton, Rembrandt, Goya, Delacroix…

A regarder dans les 2 sens !!!!

Art naïf, art brut, travail de Picassiette ou du facteur Cheval : en aucun cas Robert Tatin ne voulait être assimilé à un de ses maîtres artistiques, ni à une de ces écoles ou tendances artistiques. En fait, cet artiste hors norme se sent, s’estime à mi-chemin entre les œuvres de Niki de Saint-Phalle et de Gaudi. Selon les termes du directeur du musée, Bruno Godivier, « il cherche et trouve la chose cachée extraordinaire dans chaque chose ordinaire de la vie ».

La vision de Rodin par Robert Tatin

Sa technique est relativement simple : planter dans le sol une buse-tuyau de ciment sur lequel il moule la forme voulue avec du grillage. Sur cette coque creuse est appliqué du ciment qu’il teinte comme du granit ou colore de diverses manières. Autant dire qu’il a été plus ou moins bien compris à son époque qui était celle du formica, du plastique !

Vue sur le dragon avec le directeur du musée Bruno Godivier

Entre le dragon, gardien du musée et de la connaissance, sa maison personnelle, le jardin des méditations, les mosaïques des 12 mois de l’année ; la promenade est inédite avec un univers en réduction du végétal, de l’animal, de l’humain, du minéral, du passé, du présent, du futur. Un monde fantastique, fantasmagorique, féérique qui n’appartenait qu’à lui !

Musée Robert Tatin

La Frénouse

53 230 Cossé-Le-Vivien

02 43 98 80 89

www.coevrons-tourisme.com

www.mayenne-tourisme.com

Même l’intérieur du palais-maison est décoré

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